Exemple à suivre
Paris, jeudi dernier : une trentaine d'auteurs illustrateurs jeunesse investissent les locaux des éditions Vilo pour réclamer leurs droits. Une action inédite, entamée à l'appel de la Charte, et qui révèle un peu du parcours quotidien des auteurs et de la difficulté d'obtenir ses relevés, d'être payé dans les temps, d'avoir accès aux chiffres et d'être tout simplement traité de façon professionnelle. Une réalité d'autant plus affligeante que ce qui vaut pour le livre jeunesse vaut aussi, loin s'en faut, pour la presse, le jeu de rôles, la bande dessinée et le milieu de l'édition d'une manière générale. Oui madame.
Des auteurs qui s'unissent pour agir, c'est suffisamment rare pour être souligné dans une profession où l'on est souvent seul, que ce soit dans le travail en lui-même ou dans les recours concrets pour faire valoir ses droits. Des syndicats existent, collectifs, associations, ligues, chartes, regroupements cherchant à établir ou à faire respecter des lois et des usages, mais le statut de l'auteur est encore loin, très loin de celui du salarié en matière de traitement et de considération. On dit bravo très fort.
Des auteurs qui s'unissent pour agir, c'est suffisamment rare pour être souligné dans une profession où l'on est souvent seul, que ce soit dans le travail en lui-même ou dans les recours concrets pour faire valoir ses droits. Des syndicats existent, collectifs, associations, ligues, chartes, regroupements cherchant à établir ou à faire respecter des lois et des usages, mais le statut de l'auteur est encore loin, très loin de celui du salarié en matière de traitement et de considération. On dit bravo très fort.